Sur les 73,6 millions d’habitants que la France devrait compter en 2060, la part des plus de 60 ans augmente fortement (de 80% en 50 ans), accroissement encore plus marqué pour les plus âgés. La France pourrait ainsi compter 200 000 centenaires en 2060, contre 15 000 en 2010 . Ainsi, la France, comme tous les pays occidentaux, ne peut plus ignorer la question de la prise en charge des personnes âgées et le défi de la dépendance. Les professionnels de santé distinguent différents stades d’évolutions des personnes âgées, le concept central étant celui de la fragilité. Avec le vieillissement, on assiste en effet au développement des fragilités et des pathologies liées à l’âge : fatigue, diminution de la force musculaire, lenteur de la vitesse de marche, perte de poids, trouble de la mémoire… S’ils sont repérés, ces signes de fragilité peuvent permettre non seulement d’évaluer le degré de perte d’autonomie de la personne mais surtout d’intervenir, de ralentir, voire de traiter leurs effets par des actions préventives et/ou correctives. La prévention représente ainsi un véritable enjeu à l’échelle nationale permettant d’améliorer la qualité de vie des personnes âgées tout en diminuant les coûts liés à la prise en charge de la perte d’autonomie.
Intervenants :
- Éric Rumeau, Directeur de la santé et de l‘autonomie au Conseil Général d’Isère
- Jorge Pinto Antunes, Administrateur à la Commission Européenne à la Direction Générale Santé et Consommateurs
- Antoni Salva, Docteur Hôpital San Pau de Barcelone
- Pr. Yves Rolland, Professeur de Gériatrie au Gérontopôle de Toulouse
Animateur :
- Lionel Buannic, Journaliste
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